Hope Emerson, fils du célèbre Peace Emerson, a hérité de son père l'étrange technique du Spot Burst, un tir multiple qui fait de lui le gunner le plus redoutable de l'Ouest des États-Unis. Un talent qui finalement le transforme en cible pour tous les mercenaires désireux de se faire un nom… ou mandatés par un riche millionnaire du nom de Philip Crimson qui semble étrangement déterminé à l’abattre.




Univers western pour ce seinen qui se démarque de la majorité de la production manga par son graphisme et son ambiance. Le schéma narratif en revanche ne dépaysera pas autant les lecteurs : un héros en marge de la société, qui refuse d’utiliser son arme contre autrui et qui se retrouve affublé d’une mission salvatrice.

On a du mal à entrer dans ce premier volume. Peut-être est-ce l’ambiance western – très bien retranscrite – qui nous désarçonne si on n’est pas adepte du genre. Ou peut-être est-ce la gestion des informations, données un peu en vrac et par vague. Toujours est-il que, bien que la couverture intrigue grandement et donne envie d’ouvrir le livre, on n’est pas tout à fait convaincu par ce premier tome. Mais les débuts de séries ne sont pas toujours représentatifs et on a vu des séries se révéler sur la longueur, ce qui sera peut-être le cas pour Peacemaker.

En tout cas, Glénat semble y croire car l’édition est tout bonnement superbe, pas loin des rééditions deluxe de Kenshin le Vagabond : jaquette avec un léger relief, pages sur papier glacé… Le travail de l’éditeur est particulièrement soigné sur cette série et nous donne envie d’espérer qu’il y a une excellente raison à cela et que les tomes suivant sauront nous démontrer que la série en vaut la peine.