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Gros plan sur : Goodbye Neko

L'équipe d'Asia-Tik.com continue de vous faire découvrir des artistes s'inspirant de la culture japonaise en France, faisons connaissance avec le groupe Goodbye Neko.


Pouvez-vous nous présenter "Goodbye Neko"
Nikokkoro : Tout d’abord bonjour au staff d’Asia-tik ! J’habite dans la région parisienne, j’ai 25 ans et suis le fondateur du groupe. Mon nom est tout simplement un jeu de mots entre Nicolas, mon prénom et kokkoro (cœur en japonais). Ca représente aussi également une partie de ma personnalité dans le sens où j’écoute mon cœur avant tout, mais nous entrerions là dans des considérations qui demanderont plus qu’une interview (rapport à certains courants philosophiques et spirituels.) Arina et Yami n’ont pas encore de nom de scène particulier, ayant été intégrées depuis peu dans le groupe, seul l’avenir dira ce qu’il adviendra de ce line-up. Mais j’espère qu’il est construit pour durer !



Comment vous êtes vous rencontrés ? Comment s’est créé le groupe ?

Nikokkoro : Ce groupe était en fait à la base un pari avec un pote black-metalleux ! Je lui avais envoyé du Moon Kana et il m’a dit « t’es pas chiche de faire la même chose. ». J’ai fait un myspace dès le lendemain avec la première mouture de « Killy Go Go » le morceau avec le clip plein de sims dedans. Ce morceau est d’ailleurs abandonné jusqu’à nouvel ordre. Ce n’était pas abouti du tout, et honnêtement très peu travaillé. M’étant bien amusé à le faire, je me suis mis de fil en aiguille à plus travailler les morceaux et mettre en avant un aspect de ma personnalité que je n’avais jamais montré auparavant (musicalement du moins.). De fil en aiguille j’ai recruté une chanteuse avec qui ça n’a pas fonctionné. Après, il y’a eu moult changements de line-up dû principalement à une incompréhension totale du trip du Neko (ces personnes sont toujours de très bons amis et jouent pour la plupart dans de très bons groupes, notamment Lycosia, groupe de rock-goth que je recommande fortement ^^.) ou d’emploi du temps. J’ai rencontré Arina et Yami quelques mois auparavant via un ami commun. Lorsqu’Ilhan et moi (Ilhan est l’ancien bassiste, mais il a du quitter le groupe pour des raisons d’emploi du temps trop chargé. Avec trois autres groupes qui tournent à l’étranger, c’est normal.) nous avons viré notre ancienne chanteuse, j’ai recroisé Arina et Yami dans un bar. Sachant qu’elles étaient dans le « trip » nippon tout en n’ayant pas l’intégrale de Naruto, je leur ai proposé de rejoindre le Neko. Nous avons commencé à bosser récemment, et je dois dire que ce n’est que du bonheur. Le courant passe, on se comprend bien et on va tous dans la même direction.



Quelles sont les origines du nom « Goodbye Neko» ?
Nikokoro : A l’ origine, le groupe s’appelait Hello Killy. Mais pour des raisons contractuelles évidentes, j’ai décidé au bout de très peu de temps de changer le nom pour Goodbye Neko. Ce nom est un pied de nez à toute la mode « Kawaii » qui sévit en France. Je parle ici bien sûr des français qui se prennent pour des japonais en faisant des « V » avec leurs doigts toutes les trois secondes et qui s’extasient sur le premier chat ou colifichet Hello Kitty venu tout en se trémoussant et en clamant à qui veut bien l’entendre que c’est elle qui a lancé la mode goth lolita sur Paris. Je sais que je ne vais pas me faire des amis en disant ça, mais c’est ce que je pense. Un peu moins de vitrine et un peu plus de culture !



Comment définissez-vous votre musique et son univers? 
Nikokkoro : Héhéhé, bonne question. Pour ma part je définirais cela comme un monde parallèle à celui d’Hello Kitty et autres égéries Kawaii. Un territoire acidulé où Killy se ballade le sourire aux lèvres tout en écrasant sa bande de fidèles lapins qui mangent l’herbe devant pour lui déblayer le passage. Un monde merveilleux où le kawaii se dispute au trash, le tout dans un maelstrom sonore dirigé par un intoxiqué de tektonik qui a vu de la lumière et qui est entré. 

Goodbye Neko


Quelles sont vos influences musicales ?
Nikokkoro
: Je pense qu’en regardant le top de notre myspace, le constat est assez clair, mais cependant non exhaustif car c’est moi qui gère la page, et je n’ai pas du tout les mêmes influences qu’Arina et Yami. Pour ma part, je dirais avant tout des formations comme Melt Banana , Urbangarde, Rammstein pour la guitare rythmique, la musique traditionnelle japonaise (communément appelée minyo, quelques petits standards retravaillés sont à venir, dont le célèbre « sakura sakura ».), Aural Vampire, puis tous les trucs bidon et carrément interdits par l’intelligentsia musicale comme la musique des jeux nes de mon enfance, la musique de la pub Banque Populaire ( « I’m free woooooo blablabla »), Partenaire Particulier, l’acidcore ou encore Bernard Minet, sans citer HalCali , Morning Musume et un groupe obscur qui prend un malin plaisir à faire pleuvoir des pommes sur fond de Jpop sucrée (TROP sucrée. Désolé me rappelle plus du nom.). En bref, pas de limites, du moment que ça reste festif et décalé. De plus, étant un fan ultime de groupes de jazz-rock comme Magma ou de formations de rock expérimental comme OOIOO, attendez vous à des surprises par la suite. On compte bien ne pas se répéter ^^.



Pouvez vous nous expliquer comment vous composez vos chansons, quels sujets vous inspirent ?
Nikokkoro : Tout d’abord je compose toujours la partie électro. En général, je vais commencer par chercher une ligne de basse bien catchy et si possible un peu kitsch. Après ca vient tout seul, la musique arrive dans ma tête et je la retranscris. (Sauf quand ça me fait penser à Banque Populaire, ce qui a donné « Krok the Happy Cannibal. »). D’autres fois, l’inspiration musicale va me venir souvent sur une ligne de basse, ou une petite mélodie qui va me faire venir une scène en images. Après j’essaie de retranscrire ça en musique. C’est pour cela que certains morceaux sont plus axés couplet-refrain que d’autres, qui vont être plus axés sur le type « musique narrative ». Fantasia est une très bonne illustration de ces concepts :p .



On sent une grande influence du Japon sur votre groupe ? Qu’est ce qui vous attire dans ce pays ? ?
Nikokkoro :
Bonne question. Il y’a très clairement une influence japonaise dans le visuel et dans la musique, même si nous n’avons aucunement l’intention de sonner 100% japonais ou de ressembler à des japonais. Nous essayons plus de mélanger nos influences japonaises au reste. C’est venu assez naturellement en fait. En ce qui concerne mon attirance pour le Japon, ça date de ma petite enfance. Bien sûr elle est passée par plusieurs stades. Mais disons qu’actuellement ce qui m’attire est l’histoire du Japon, ses arts traditionnels, sa langue, l’architecture, les paysages, la spiritualité (shinto et zen principalement.), sa manière d’allier modernité et tradition sans perdre trop la boule, ses arts contemporains (principalement musicaux, littéraires – j’adore murakami ryu par exemple. – et cinématographiques.) , et puis bien sûr son peuple. Certains amis japonais m’ont beaucoup appris sur l’art de vivre et de penser, tout comme j’espère leur avoir appris également. Je pense qu’en général découvrir d’autres cultures ne peut qu’amener à l’élévation de l’esprit.



Parmi vos titres quels sont ceux qui vous tiennent plus à cœur et pourquoi ?
Nikokkoro
: Personnellement, j’ai une tendresse particulière pour « Radio Candy », « Sakura Sakura », « Krok the Happy cannibal » et « Anorexik Groove » (qui va cependant changer de nom bientôt, du moins très probablement.)
> Radio Candy : Parce que c’est le morceau que je trouve le plus catchy et j’adore l’atmosphère à la fois enfantine et trouble qu’il dégage. Je dirais qu’il est limite schizophrène. Cependant, je doute que beaucoup perçoivent cela.
> Sakura Sakura : Parce que c’est la première tentative de reprise d’un thème traditionnel que j’ai, il me semble, réussie. De plus c’est un morceau dédié à Mihoco et Jigen de Momonashi, groupe qui gardera toujours une place spéciale dans mon cœur de par la joie de vivre qu’il dégage, et de par l’extrême gentillesse et intelligence du cœur de ses membres.
> Krok the Happy Cannibal : Simplement le premier morceau dont j’ai été satisfait à 100% dans Goodbye Neko.
> Anorexik Groove : Tout simplement parce qu’il a une mélodie tektonik bidon mais qu’il ne sonne pas tektonik. Comment ça « il sonne toujours bidon » ?! 



Goodbye Neko a-t-il eu déjà eu l’occasion de se produire en concerts ? Si oui comment avez-vous vécu ces premières scènes ainsi que la rencontre avec le public ? Comment préparez-vous, ou souhaitez vous réaliser, vos prochains live ?

Nikokkoro :
Malheureusement non ! Cependant, il est certain que nous jouerons courant de l’année prochaine, dès qu’Arina et Yami seront bien à l’aise (ce qui devrait arriver assez vite, vu leur motivation ^^.).
Concernant la réalisation des prochains live, nous souhaitons faire un vrai show, pas seulement trois quidams habillés comme un truc non identifié qui chantent et qui jouent de la guitare. Attendez vous à des cascades de voiture, Johnny en tutu rose qui déboule en moto en criant « ah que le Neko c’est bon ow yeah », des otakus pendus par les pieds qui récitent l’alphabet japonais et Yami transformée en sushi-bar. (Non pas taper, c’est une blague.) Non, plus sérieusement, nous prévoyons un show visuel (non, non pas visual kei.), avec décor, chorégraphies et quelques surprises ! Avant tout ça dépendra de nos moyens.



Quels sont vos projets ?
Nikokkoro : Si possible, enregistrer enfin notre premier M-CD courant 2009 (mais ça dépendra de si on est totalement prêts ou non bien sûr, le nouveau line-up étant tout neuf !). Il sera nommé « Killy Go-Go ! ». Si les moyens suivent derrière, édition de t-shirts limités, voire peut être même une peluche Killy pour les plus fous mais c’est encore entre grandes parenthèses. Ensuite tourner, tourner, tourner un max !! Et enfin, si tout se passe bien, nous partons en fin d’année 2009 pour un an à Tokyo. Mais rien n’est encore sûr, personnellement je n’ai pas encore les économies ni le visa. Donc on verra.



Un mot pour vos fans actuels et à vos futurs fans.
Nikokkoro : Un grand merci tout d’abord à ceux qui nous suivent depuis le début. Vous savez qui vous êtes et j’espère pouvoir vous inviter un jour à un de nos concerts ! A nos futurs fans, bienvenue, on vous attendait justement pour payer notre visa pour le Japon. C’est que j’ai des choses à faire là-bas, des choses très importantes comme…heuuu *sourit bêtement et s’en va avant de dire plus de bêtises.

Goodbye Neko
Myspace :
www.myspace.com/killygogo


L'équipe d'Asia-Tik.com remercie Goodbye Neko de nous avoir accordé cette interview

Dernière modification le jeudi, 25 juin 2015 12:53

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