Rin Hashiba sort avec le roi d’Abalone, Charles. Pour sauver son amour pervers, sadique et imbu de lui-même, Rin décide d’effacer tous ses souvenirs à son sujet. Désormais libre de ses sentiments à son égard, elle voit son premier amour Narimiya Shô revenir, et la demander en mariage… !? Voici la fin émouvante de cette série ! Retrouvez également deux bonus avec l’enfant de Rin et Charles et des petits gags en quatre cases.



La fin de cette série ne sera ni surprenante ni décevante. C’est sans surprise que Rin et Charles se retrouvent malgré les dispositions prises dans le tome précédent pour qu’ils s’oublient mutuellement, et d’ailleurs la quatrième de couverture n’entretient même pas le mystère en nous annonçant l’existence de leur fils !

Dommage que ses retrouvailles soient un peu simplettes et se passent pendant le mariage de Rin et Shô, ce qui fait vraiment trop mélodramatique. Les réactions des personnages aussi sont peu crédibles, puisque tout le monde est heureux pour eux, alors qu’à la seconde précédente elle épousait un autre… Mais personne ne se pose de questions apparemment, et Shô s’efface bien gentiment, évitant à Rin de trop se sentir coupable.

Même la question de la sexualité prend une direction niaise, puisqu’on a vu Shô et Rin ensemble et que « tout va bien » puisqu’ils en sont restés au préliminaires, faisant que Charles considère que Shô ne lui a rien fait… On peut trouver cette constatation un peu rapide après avoir vu les scènes de préliminaires en question qui montrait bien le plaisir des deux fiancés. Réduire la sexualité à une pénétration en occultant tout le reste, voilà finalement ce qu’on nous propose pour que le couple central reste une belle histoire où chacun ne s’est donné à aucun autre. Que voilà une vision archaïque de l’amour !

Les chapitres bonus eux nous permettent de retrouver le couple et surtout leur fils après la conclusion de l’histoire principale. Les chapitres dédiés à leur fils sont proches dans une certaine mesure de la série puisqu’il fait une rencontre amoureuse qui l’amène à des décisions qui ne sont pas sans rappeler le début de l’histoire. Le changement de point de vue et le fait que celui-ci soit masculin apportent toutefois une certaine fraîcheur.