Nikaido Akira est un jeune homme qui n’aime pas beaucoup le lycée. Ce jour-là, comme souvent, il avait décidé de ne pas aller en cours. Sur le chemin de l’école buissonnière, au détour d’une rue, il se fait aborder par Shirogane, mystérieux personnage qui veut lui faire le monde des ombres. Mais Akira n’avait rien demandé ! Au contraire, il ne voulait rien découvrir du tout et continuer sa vie tranquille… Voilà que Homurabi se tient devant Akira et ses compagnons dans le monde de la lumière ! Confrontés si tôt à leur grand adversaire, seront-ils capables de s’en sortir ?...

Soyons clairs : le tome 1 était si classique qu’il en devennait ennuyeux ! On nous donnait le héros, plutôt anti-héros mais pas trop (un rebelle qui sèche les cours), qui se retrouve embarqué dans le surnaturel… Déjà vu, et usé jusqu’à l’os, ce concept était déjà celui de Yu Yu Hakusho à l’époque Dragon Ball. En plus, on ne sait même pas pourquoi il est embarqué dans cette affaire… Autant dire que niveau trame principal, c’est le vide total dans ce premier opus et que les combats s’enchaînent sans qu’on sache pourquoi. Pas vraiment motivant pour le héros… ou le lecteur !

Dans le tome 2, l’histoire cesse d’être une répétition de combats semblables les uns aux autres et d’autres personnages commencent à graviter autour du duo Shirogane/Akira. On aperçoit aussi des adversaires différents qui nous intriguent un peu plus que les bestioles vues jusqu’alors.

Mais c’est finalement dans le tome 3 que les choses sérieuses commencent ! On a enfin une histoire, on sait enfin ce qui se passe et on peut enfin s’y intéresser ! Autant dire que la mise en place fut loooongue ! Le risque était de décrocher sans aller plus loin ; mais nous devons avouer que l’attente fut cette fois fructueuse et à partir du quatrième volume, combats et personnages ont toute notre attention. On découvre le « méchant » de l’histoire et on commence à savoir pourquoi Akira a été choisi, même s’il reste une bonne part de mystères, notamment à cause de Shirogane qui laisse paraître une autre personnalité ponctuellement et élude les questions d’Akira.

Mais avec le tome 4, on commence enfin à avoir les réponses, qui se précisent dans le volume 5. L’arrivée du personnage de Kou, qui connaît Shirogane, joue pour beaucoup ; en sa présence, Shirogane tombe un peu le masque et on voit que sa véritable personnalité est plutôt inquiétante, ce qui confirme nos doutes.

Bien que le tome 4 ait Kengo en couverture et le 5 Kou, c’est plutôt Kou qui est à l’honneur dans le tome 4 (où il fait son apparition pour la première fois, porteur de révélations) tandis que le tome 5 est plus dédié à Kengo, qui prend une toute autre épaisseur et ne semble plus être le boulet de l’équipe qu’on pensait.

Ces révélations donnent de l’épaisseur au récit, pour notre plus grand plaisir. Kou finit alors par parler de sa rencontre avec Akira et Kengo ; un épisode qui confirme ce qu’on vient d’apprendre sur Kengô, mais surtout qui en révèle plus sur Akira et ses liens avec Ryûko. Mais le tome 5 se termine sans qu’on ait la fin de l’épisode, nous donnant une furieuse envie de lire le sixième volume !

A noter qu’à partir du tome 5, le gag en quatre cases sur le rabat intérieur de la jaquette n’est plus légendé mais traduit avec une intégration des textes dans les cases. Ça fait plaisir !