Twin Lilies est un fanzine qui allie yaoi et yuri tout en laissant de la place aux relations hétérosexuelles, un fait plutôt rare ! Autre détail unique : le fanzine est réversible ! « On peut aussi bien commencer par le yuri que le yaoi. », nous explique Kiriel. Et la zone mitoyenne a ses particularités aussi.

L’équipe de Twin Lilies se distingue par son dynamisme, son ouverture (les nouveaux sont toujours accueillis à bras ouverts) et son grain de folie. Quatre des auteurs sont là depuis le début, et ont été rejoint par des « satellites » ; certains pour un passage éclair, d’autres pour poser leurs bagages.

Nous avons demandé aux membres de nous présenter le staff tel qu’il est aujourd’hui :
- Aya : « Mascotte involontaire de Twin Lilies depuis le premier tome, elle est officiellement rédactrice en chef. »
- Didi ou Oba-chan : « Est comme son nom l’indique notre grand-mère à tous <3, mais officieusement c’est un chef qui fait peur ! Elle écrit des nouvelles et depuis peu s’essaie au dessin ! »
- Kiriel : « Dessinatrice principale de Twin Lilies ; elle fournit chaque année de nouvelles BDs, illustrations et goodies. À noter qu’elle donne réellement de sa personne, car elle est aussi présente à la maquette que sur le terrain pour démarcher nos imprimeurs. En gros, sans elle, pas de zine… <3 »
- Lia : « Auteur récidiviste de Twin Lilies. Elle a notamment une nouvelle suivie « La Justicière de la Nuit » et commet régulièrement de petits one-shots en rapport avec les différents thèmes du fanzine ! »
- Niwa : « Toute nouvelle auteur de BD pour TL, c’est un dieu en dessin et en respect des deadlines. <3 »
- ruichan : « Également nouvelle recrue, sa plume ne connaît aucune limite ; elle peut tout aussi bien pondre des articles que des nouvelles ! »
- Toölie : « Dessinatrice de BD autant côté yuri que yaoi, elle arrive à rendre ses travaux en enclenchant le mode « warrior » uniquement dans la dernière ligne droite, c’est-à-dire les trois derniers jours, durant la réalisation de la maquette. »

Et l’équipe accueille régulièrement de nouveaux membres pour assurer la diversité du fanzine : « Vous êtes d’ailleurs tous les bienvenus, si vous arrivez à survivre parmi les fous que nous sommes. », plaisante Kiriel.

Cette année, pour Japan Expo, la grande nouveauté sera donc le volume 4, mais l’équipe vous proposera aussi de nouveaux goodies, notamment des badges inédits. Rendez-vous au stand CK13 pour tout découvrir et profiter aussi du spectacle : « Niveau animations, comme tous les ans, nous serons cosplayées de manière différente chaque jour derrière le stand, et nous vous proposerons une loterie. Vous pourrez également assister de manière fortuite à des tentatives de danse/chant et autres de la part des membres fatigués du staff… <3 »

L’équipe de Twin Lilies s’épanouit pleinement dans le fanzinat : « Le monde du fanzinat s'améliore de plus en plus et est, à l'heure actuelle, d'une qualité proche de celle des professionnels tout en gardant sa (très) grande liberté d'expression qui fait tout son charme. » Quand on demande à Kiriel ce qui pousse les membres du staff à fournir tant de travail sur leurs heures de temps libre, elle nous parle de « La joie de recevoir nos bébés, le plaisir de rencontrer des gens qui partagent notre passion, d’échanger avec eux et beaucoup de masochisme j’imagine ! » On voit une fois encore combien le monde du fanzinat est riche sur le plan humain, un constat qui revient dans tous nos entretiens avec les fanzineux.

La genèse d’un Twin Lilies commence par le choix d’un thème, souvent bien avant d’avoir bouclé le tome en cours, histoire de pouvoir commencer à y réfléchir dès que possible. Une fois le thème choisi (par vote parmi les propositions faites), les membres souhaitant participer au volume concerné se manifestent. Une deadline est donnée… puis une autre car il y a toujours des retardataires. Mais bon an mal an, la maquette est faite à temps et envoyée à l’imprimeur, même si ce n’est jamais à la date initialement prévue ; donc, il faut prévoir une deadline qui laisse toujours de la marge, mais rappelons que tous les participants travaillent sur leur temps libre, qui diminue parfois comme peau de chagrin. Pas étonnant donc que le respect de la deadline n’aille pas de soi (un autre avantage à ne pas être en milieu professionnel !