Hisako a fait le déplacement jusque dans le pays d’origine de Yato : l’Allemagne. Mais ce qu’elle va découvrir là-bas va lui briser le cœur. Ne pouvant pas supporter la souffrance de sa bien-aimée, Yato s’en trouve aussi effondré. Désespéré, il va mettre le feu à sa maison et prendre la fuite… ! Découvrez également dans ce volume le magnifique carnet de voyage de Tomu Ohmi, relatant son séjour en Allemagne.

Dans les tomes précédents, nous regrettions que les chapitres se suivent et se ressemblent sans être vraiment liés entre eux. La donne change complètement dans ce huitième volume qui nous permet de découvrir un peu plus le passé de Yato, mais qui met aussi en place une trame suivie, commencée à la fin du tome 7 et qui court sur l’ensemble de ce huitième volet.

On retrouve même le personnage qui semblait devoir devenir le méchant rival de Yato dès le premier tome, et on s’attache à la raison d’être de sa collection et à son histoire. Mais bien sûr il reste présenté comme quelqu’un de tordu et d’antipathique ; après tout un revirement serait malvenu et peu crédible, même si bien sûr Hisako a toujours tendance à se laisser attendrir par ses faiblesses, comme dans le premier volume.

Du coup, dans ce volume, on arrive bien plus à s’intéresser aux événements, car il s’agit de personnages auxquels on a eu l’occasion de s’attacher, pas d’un nouveau qui semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Espérons que la série restera sur cette lancée désormais. En ce qui concerne le carnet de voyage de l’auteur, il est évidemment moins exotique d’un point de vue européen, mais il reste très intéressant. Et la manière de le présenter est très agréable, avec de petits délires de la mangaka qui le rendent amusant.

Remerciements aux éditions SOLEIL MANGA pour nous avoir fourni ce tome

KINDAN NO KOI DE IKOU © 2002 Tomu OHMI / Shogakukan Inc.