En France :
Tome 1 le 05/09/2012
Tome 2 le 09/01/2013
Au Japon :
Série terminée : 2 tomes
Site de l'éditeur : www.soleilmanga.com
Il y a dix ans, Hisano vivait dans un immeuble qui fut détruit par une explosion. Elle aurait dû s’y trouver si, en rentrant de l’école, elle n’avait été renversée par un garçon à vélo couvert de sang. Celui-ci s’enfuit laissant derrière lui un bijou en forme d’écaille de poisson que la petite fille garda comme porte-bonheur.
Aujourd’hui lycéenne, elle se retrouve de nouveau plongée dans des événements troublants. L’un des professeurs de son lycée est assassiné, mettant toute l’école en ébullition. La nuit même du meurtre, Hisano rencontre un jeune homme possédant un jouet auquel l’écaille trouvée dix ans auparavant semble appartenir…
Le plus souvent, dans la collection shôjo de Soleil Manga, on a des récits très axés sur la romance. Coelacanth est une agréable exception qui nous entraîne dans un univers très obscur, où les blessures psychologiques ne s’effacent pas.
Le ton est vite donné avec l’héroïne qui a une hallucination récurrente : un mouton lui apparaît et commente ses pensées et ses réactions ! On découvre très vite que son parcours a été des plus chaotiques, avec la mort de ses parents qui l’a amenée à vivre avec une belle-mère remariée qui ne la supporte pas et le lui fait sentir. Le garçon qu’elle retrouve n’est pas un héros dans sa blanche armure mais un être tout aussi torturé, voire plus. Entouré de mystère, il a une aura très charismatique dès sa première apparition.
Seule bouffée d’oxygène, le camarade de classe un peu boulet qui ne comprend rien et aligne les gaffes. Mais là encore les conséquences sont parfois graves. Vous l’aurez compris, ce manga n’est pas un shôjo gentillet mais un thriller qui se dénoue peu à peu sous nos yeux. La mort est omniprésente et les motivations des meurtres (car c’est ce dont il s’agit) sont liées à la maltraitance des enfants, un thème délicat, traité ici de manière sobre mais touchante.
Ce premier volume est très réussi puisqu’il suscite notre intérêt dès les premières pages, attise notre curiosité au fil des chapitres et nous laisse sur un cliffhanger de fin classique mais efficace. On a hâte de lire la suite !
Le plus souvent, dans la collection shôjo de Soleil Manga, on a des récits très axés sur la romance. Coelacanth est une agréable exception qui nous entraîne dans un univers très obscur, où les blessures psychologiques ne s’effacent pas.
Le ton est vite donné avec l’héroïne qui a une hallucination récurrente : un mouton lui apparaît et commente ses pensées et ses réactions ! On découvre très vite que son parcours a été des plus chaotiques, avec la mort de ses parents qui l’a amenée à vivre avec une belle-mère remariée qui ne la supporte pas et le lui fait sentir. Le garçon qu’elle retrouve n’est pas un héros dans sa blanche armure mais un être tout aussi torturé, voire plus. Entouré de mystère, il a une aura très charismatique dès sa première apparition.
Seule bouffée d’oxygène, le camarade de classe un peu boulet qui ne comprend rien et aligne les gaffes. Mais là encore les conséquences sont parfois graves. Vous l’aurez compris, ce manga n’est pas un shôjo gentillet mais un thriller qui se dénoue peu à peu sous nos yeux. La mort est omniprésente et les motivations des meurtres (car c’est ce dont il s’agit) sont liées à la maltraitance des enfants, un thème délicat, traité ici de manière sobre mais touchante.
Ce premier volume est très réussi puisqu’il suscite notre intérêt dès les premières pages, attise notre curiosité au fil des chapitres et nous laisse sur un cliffhanger de fin classique mais efficace. On a hâte de lire la suite !
Remerciements aux éditions SOLEIL MANGA pour nous avoir fourni ce tome
© Kayako SHIMOTSUKI / KODANSHA Ltd.
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