Grand tournoi du Kantô, enfin le climax !! Et c'est le moment que choisit une vieille connaissance pour refaire son apparition devant Haruku et ses amis... C'est à cet instant que la mystérieuse manager Sakura décide de livrer de stupéfiantes révélations... Au coeur de cet ouragan, le lycée Burai, confronté aux champions absolus du lycée Ouhou, a-t-il une chance de l'emporter ?! Le combat pour la première place commence maintenant !!

Voici les trois derniers tomes de la série de ping pong la plus déjantée qui soit !

Dans le tome 13, on nous annonce un retour inattendue et des révélations très attendues de la part de Sakura. Le tout est plié en quelques pages dans le premier chapitre et on passe rapidement au cœur du tournoi. La révélation de Sakura n’est pas si importante que ça mais elle met du contexte à un duel au sommet qui s’annonce en force. Les matchs continuent de s’enchaîner à grande vitesse et sans longueur, ce qui nous entraîne rapidement vers la fin de ce tome.

Le volume 14 continue dans la montée en puissance et en tension. On apprécie toujours l’humour constant et même si les techniques de ping pong sont des plus surréalistes, on se laisse porter par le rythme du récit. Comme le mangaka a évité les matchs à rallonge jusqu’alors, on prend plaisir à découvrir des matchs plus longs pour ces derniers chapitres.


Et bien sûr le tome 15 se concentre sur la grande finale du héros et son apogée. On a même le droit à un épilogue qui permet de tout boucler et rien ne reste en suspens à la fin. Le bilan reste donc très positif pour cette série qui a su éviter les écueils des mangas de sport. Ainsi, si on la compare au plus grand classique du genre, Captain Tsubasa (alias Olive et Tom en France), on ne peut que voir la supériorité de Ping Pong Dash : un rythme soutenu du début à la fin, pas de match à rallonge, de l’humour constant et un fil de romance ténu mais omniprésent et abouti. Bien sûr, on n’échappe pas aux exagérations, mais la table ne fait pas des kilomètres et elle reste plate ; ce sont les techniques et les auras des joueurs qui deviennent surnaturelles et on sent que le dessinateur s’est fait plaisir. Et dans ces derniers tomes, il s’en est donné à cœur joie ! Autre classique : le message d’amitié et de solidarité à travers le sport, mais avec un soupçon de tolérance en plus par le biais de personnages atypiques et en marge de la société. Ainsi, lorsque les pongistes yankee se présentent, les quolibets fusent et les préjugés abondent ; mais au fur et à mesure des matchs, le public revoit son jugement et ne les juge plus selon leur apparence mais d’après leurs performances. Un autre message, plus subtil donc.

Un final très réussi pour une série agréablement surprenante du début à la fin.