Série terminée : 12 tomes

Au palais du Sanglant Secret, la bataille fait rage. Alors que le combat de Kohaku contre Shuri s’achève, c’est au tour d’Asagiri d’affronter son adversaire, sorti tout droit de son passé de femme des neiges…

Dans le tome 6, c’est l’histoire d’Asagiri qui se dévoile et ce pour notre plus grand bonheur car c’est une histoire belle et bien contée. Cette parenthèse occupe tout le tome qui se conclue avant que le combat annoncé au début n’ait lieu. En bonus, l’auteur a intégré une nouvelle sur des anges et des extras sur sa série précédente – The Gentlemen’s Alliance Cross – et même un bonus sur les personnages mignons de toutes ses séries précédentes… Des bonus amusants pour ses fans mais déconcertants pour les néophytes… La petite nouvelle sur les anges est très mignonnette, clairement pour un public jeune avec de l’humour très léger et une histoire qui l’est tout autant. Du coup on a un contraste très marqué avec le contenu de la série et cette lecture ne semble pas vraiment dans le bon ton par rapport au reste. La mangaka a sans doute souhaité ajouter une histoire légère après la partie dramatique de Princesse Sakura qu’on venait de découvrir, mais l’effet est qu’on ne parvient guère à s’intéresser à ces petits anges sans souci.

Le tome 7 marque la fin des hésitations et du chapitre du Palais du Sanglant Secret. Les combats se résolvent et les liens entre les personnages s’affirment à nouveau. Sakura choisit son camp et elle n’est pas la seule ! En bonus, de petites histoires sur Enju et ses compagnons viennent nous dérider avec des strips 4 cases simples mais efficaces.

Dans le tome 8, on retrouve les intrigues de la cour et une nouvelle princesse fait son apparition. Celle-ci se fait passer pour l’amie de Sakura mais compte en fait s’accaparer Aoba. Ce dernier entre dans le jeu des machinations familiales afin de protéger sa bien-aimée et – sans surprise – fait naître des quiproquos là où une simple explication permettrait aux choses d’être tellement plus simples… Une ficelle classique du shôjo donc, qu’on voit plutôt bien venir et qui repousse une fois encore la consommation du mariage d’Aoba et Sakura, histoire de nous titiller en nous faisant penser que cette fois c’est bon pour mieux nous faire patienter encore. Mais bon, comme les tomes sont toujours pleins d’humour et que les histoires sont bien menées, nous pouvons bien pardonner ce petit travers à l’auteur.