Tome 1 le 10/10/2012
Tome 2 le 10/10/2012
Au Japon :
Série terminée : 2 tomes
Site de l'éditeur : www.editions-tonkam.fr
Pour un public averti
Au milieu du quinzième siècle en Moldavie, les gens redoutent Vlad Tepes, un comte réputé démoniaque. Le jour de la naissance de son fils, le prince Lamzar, ses serviteurs trouvent un bébé déposé devant les portes du château. L’enfant, qu’il nomme aussitôt Aleste, sera élevé avec le véritable fils du comte comme s’ils étaient frères. Ils n’ont que onze ans lorsque le château est assiégé par l’armée de Torco, un empire belliqueux contre lequel le comte s’est rebellé. Les enfants fuient et se réfugient dans une grotte où ils entendent une voix, celle d’un démon…
Cette courte série en 2 tomes nous entraîne principalement sur les traces des « vampires » historiques, et surtout ceux qui ont inspiré Bram Stoker pour son Dracula. L’auteur a fait des recherches poussées sur Vlad Tepes (le vrai Dracula) et l’a représenté de manière fidèle, ce qui change de d’habitude (avec l’exception de F.F. Coppola au cinéma). Mais c’est sur Aleste, l’enfant trouvé, qu’elle centre son œuvre. Chaque chapitre se concentre sur un pan de l’Histoire et un personnage ou deux ; la mangaka remanie les faits pour y insérer le vampire et son pacte faustien comme explication des mystères historiques qui entourent encore ces personnages.
Ainsi, le premier volume, après deux chapitres de départ dédiés à Vlad Tepes Dracula et ses fils, nous fait découvrir Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante. Puis, pour boucler l’aspect draculéen, on se retrouve à la fin du XIXe siècle pour une des nombreuses adaptations théâtrales du roman Dracula suite au succès du roman. Là, la mangaka nous offre une histoire originale et qui souligne habilement la différence entre la représentation de Dracula et son aspect réel (ou dans le roman d’ailleurs).
Le second volume s’éloigne plus de Dracula mais reste sur le même principe avec l’histoire de Gilles de Rais, notre célèbre Barbe bleue. On y retrouve une nouvelle façon mille et une nuits, une adaptation du Roméo et Juliette de Shakespeare assez intéressante et qui offre une variante assez inédite, et enfin un récit de plantation typique où hommes blancs et esclaves vivent un amour interdit (le moment où le vampire rappelle à l’esclave qui s’étonne qu’il ne la traite pas comme les autres blancs « votre sang est bien rouge aussi » restant un instant fort, sobre mais efficace).
Une série courte mais qui aurait sans doute souffert de durer plus longtemps et qui est parfaitement satisfaisante telle quelle. Une belle découverte, qui nous permet de retrouver de vrais vampires, beaux certes, mais pas romantiques et toujours avec leur part de monstruosité. Un régal pour les adeptes du genre qui se désespèrent de voir leurs suceurs de sang favoris réduits à l’image des « vampires » de Twilight et consorts.
Ainsi, le premier volume, après deux chapitres de départ dédiés à Vlad Tepes Dracula et ses fils, nous fait découvrir Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante. Puis, pour boucler l’aspect draculéen, on se retrouve à la fin du XIXe siècle pour une des nombreuses adaptations théâtrales du roman Dracula suite au succès du roman. Là, la mangaka nous offre une histoire originale et qui souligne habilement la différence entre la représentation de Dracula et son aspect réel (ou dans le roman d’ailleurs).
Le second volume s’éloigne plus de Dracula mais reste sur le même principe avec l’histoire de Gilles de Rais, notre célèbre Barbe bleue. On y retrouve une nouvelle façon mille et une nuits, une adaptation du Roméo et Juliette de Shakespeare assez intéressante et qui offre une variante assez inédite, et enfin un récit de plantation typique où hommes blancs et esclaves vivent un amour interdit (le moment où le vampire rappelle à l’esclave qui s’étonne qu’il ne la traite pas comme les autres blancs « votre sang est bien rouge aussi » restant un instant fort, sobre mais efficace).
Une série courte mais qui aurait sans doute souffert de durer plus longtemps et qui est parfaitement satisfaisante telle quelle. Une belle découverte, qui nous permet de retrouver de vrais vampires, beaux certes, mais pas romantiques et toujours avec leur part de monstruosité. Un régal pour les adeptes du genre qui se désespèrent de voir leurs suceurs de sang favoris réduits à l’image des « vampires » de Twilight et consorts.
Remerciements à l'editeur TONKAM pour nous avoir fourni ces tomes
VAMPIRE © 2004 by YUKI TAKAHASHI/GAKKEN