En France :
Tome 1 le 25/03/2010
Tome 2 le 17/06/2010
Tome 3 le 23/09/2010
Tome 4 le 09/12/2010
Tome 5 le 24/03/2011
Tome 6 le 19/05/2011
Tome 7 le 11/08/2011
Tome 8 le 01/12/2011
Tome 9 le 01/02/2012
Tome 10 le 02/05/2012
Tome 11 le 22/08/2012
Tome 12 le 02/01/2013

Au Japon
Série terminée : 12 tomes

Ide compte parmi ces yakuzas qui ont réussi à raccrocher. Pourtant, pour empêcher la mise à mort de Terajima, il s'apprête à ressortir son arme. À leur service à tous deux, Hisae Iwao, protectrice plutôt singulière de la petite agence Iwao, les aide à organiser leur survie. Aucun arrangement n'ayant abouti entre exécuteurs et protecteurs, une guerre d'usure s'engage entre la talentueuse Hisae et Hiroshi, que les deux nouvelles recrues de l'agence Katsumi ont parfois du mal à suivre…

Dans le tome 7, on découvre un peu plus l’autre côté de l’histoire avec une protectrice hors-norme et qu’on n’a pas vraiment envie de voir disparaître trop vite. Le rythme de l’histoire est du coup très différent et nous offre un certain répit par rapport à l’intériorité de Hiroshi. Ce dernier du coup nous apparaît sous un jour nouveau puisqu’on le perçoit plus comme les autres personnages le voient, c’est-à-dire insaisissable ! On s’attarde aussi plus longuement sur l’exécution et son fonctionnement, et d’ailleurs, celle-ci ouvre le tome et ne se termine pas avec celui-ci. Et surtout pour la première fois, on ne voit pas la victoire de Hiroshi et ses collègues comme évidente. Un changement de rythme salvateur pour la série qui semblait sur le point de s’engouffrer dans une impasse mais prend finalement une autre tournure.

Le tome 8 nous offre un intermède bien agréable, plus centré sur la vie quotidienne et pourtant pas vraiment léger. Alors qu’on a un passage calme, la tension va subrepticement crescendo et on sent à la fin du tome que la situation est sur le point d’exploser. Une trêve bien brève donc, mais qui permet de reprendre son souffle avant de replonger dans les eaux tumultueuses de cette série.

Le tome 9 nous entraîne à nouveau dans la folie et nous fait perdre tous nos repères, mais cette fois c’est surtout Mizoguchi qui est le porteur de la focalisation. Comme il ne distingue plus le vrai du faux, difficile de s’y retrouver parfois. Heureusement on a parfois accès à d’autres points de vue qui nous permettent de refaire le point. Son obsession pour Kanô va croissante et culmine dans ce volume où l’on doute à chaque instant et qui ne nous laisse guère de répit quant aux coups de théâtre et passages inattendus. Littéralement à couper le souffle !