En France
Tome 01 le 08/03/2012
Tome 02 le 24/05/2012
Tome 03 le 05/07/2012
Tome 04 le 27/09/2012
Tome 05 le 15/11/2012
Tome 06 le 28/02/2013
Au Japon :
Série terminée : 6 tomes
Site de l'éditeur : http://ki-oon.com/
Toute petite, Sora rêvait de devenir un vaillant chevalier. Transférée à Utopia, luxueux campus où vit la jeunesse dorée japonaise, elle découvre avec stupeur un jeu de réalité virtuelle pratiqué par les étudiants masculins. Les filles, qui servent d’armes aux garçons lors de ces affrontements, y sont maltraitées et méprisées.
Indignée, Sora bouleverse les règles et entre dans l’arène comme combattante. Idéaliste, intrépide et pleine de vie, elle ne se doute pas qu’elle met le doigt dans un engrenage redoutable, où amis et ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Un point de départ qui n’est pas sans évoquer Utena mais dans un contexte totalement différent. Les clins d’œil à la série sont nombreux, notamment la manière dont les armes sont extraites des filles, mais là où Utena se concentre sur la destinée d’une jeune fille bien particulière avec des duellistes masculins et féminins, Lost Paradise offre un point de vue plus radical puisque c’est la misogynie qui est au cœur du manga. Les garçons dépeints pourront sembler exagérés mais malheureusement, sans le montrer si ouvertement, il s’agit d’une réalité, sans doute plus profondément ancrée encore au Japon.
Le portrait des hommes n’est guère flatteur dans ce manga, puisque même ceux qui pourraient sembler différents dans ce premier volume ne relève pas le niveau. La mangaka prend à contre-pied le fantasme du harem des shônen type comédie romantique pour dénoncer le désir de possession et de domination qu’il peut cacher, mais sans attaque de front. En effet, elle situe l’action sur une île isolée qui a ses propres règles. Le terme d’utopie est d’ailleurs employé ici au sens premier lors du contrat entre le chevalier et l’arme : un non-lieu, une société à part et fictive qui sert à révéler les travers de la société dans laquelle nous évoluons. Ainsi, Lost Paradise est une utopie moderne en manga.
Vous l’aurez compris, les combats de l’Hexagram n’occupent pas le devant de la scène et c’est plus les complots et manipulations visant à éliminer l’héroïne qui vient tout chambouler dans un système établi qui sont au cœur de ce manga. Une série atypique, qui offre une bouffée d’air dans le paysage manga par son originalité.
Un point de départ qui n’est pas sans évoquer Utena mais dans un contexte totalement différent. Les clins d’œil à la série sont nombreux, notamment la manière dont les armes sont extraites des filles, mais là où Utena se concentre sur la destinée d’une jeune fille bien particulière avec des duellistes masculins et féminins, Lost Paradise offre un point de vue plus radical puisque c’est la misogynie qui est au cœur du manga. Les garçons dépeints pourront sembler exagérés mais malheureusement, sans le montrer si ouvertement, il s’agit d’une réalité, sans doute plus profondément ancrée encore au Japon.
Le portrait des hommes n’est guère flatteur dans ce manga, puisque même ceux qui pourraient sembler différents dans ce premier volume ne relève pas le niveau. La mangaka prend à contre-pied le fantasme du harem des shônen type comédie romantique pour dénoncer le désir de possession et de domination qu’il peut cacher, mais sans attaque de front. En effet, elle situe l’action sur une île isolée qui a ses propres règles. Le terme d’utopie est d’ailleurs employé ici au sens premier lors du contrat entre le chevalier et l’arme : un non-lieu, une société à part et fictive qui sert à révéler les travers de la société dans laquelle nous évoluons. Ainsi, Lost Paradise est une utopie moderne en manga.
Vous l’aurez compris, les combats de l’Hexagram n’occupent pas le devant de la scène et c’est plus les complots et manipulations visant à éliminer l’héroïne qui vient tout chambouler dans un système établi qui sont au cœur de ce manga. Une série atypique, qui offre une bouffée d’air dans le paysage manga par son originalité.
Remerciements aux éditions KI-OON pour nous avoir fourni ce tome
© Toru Naomura / SQUARE ENIX CO., LTD.