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En quittant le monde de la pègre pour un métier a priori plus tranquille, road manager d'un girl band, Ken connaît une terrible désillusion. L'agence qui l'emploie n'est en fait qu'une machine à blanchir l'argent sale. Et lorsque les producteurs et des hommes politiques véreux touchent à ses petites protégées, Ken voit rouge. De retour dans son costume de boss, il fait le ménage dans le show-biz coréen... Alors que de nouvelles perspectives de business s'ouvrent à la Sun-Ken Rock Team avec l'essor de la bulle immobilière, un grand danger semble fondre sur l'équipe, qui possède désormais des ennemis très haut placés...



Le tome 12 marque un tournant très net dans l’histoire. Il s’agit bien sûr du retour de Ken vers son gang mais aussi son évolution personnelle. Fini les hésitations, Ken est plus déterminé que jamais et embrasse sa destinée.

Dans le volume 13, un nouvel adversaire fait son apparition mais on change radicalement de style : fini la guerre des gangs, ce ne sont plus des petites frappes qui font face à la Sun Ken Rock Team. Bien sûr on trouve là l’habituelle montée en puissance nécessaire à tout bon shônen, mais il faut avouer que le tout est une fois encore plutôt bien mené.

Dommage en revanche que les nombreuses pages de fan service et de baston puisse décourager le néophyte qui ne pourra pas apercevoir la profondeur réelle du manga de Boichi. En effet, même si on remarque dans le tome 13 une amélioration de ce point de vue, on garde les angles très axé petite culotte. Les scènes de combat sont somme toute bien faite et bien intégrées dans l’ensemble, mais pour celui qui feuillette pour découvrir on n’a l’impression que d’une suite de baston, grosse poitrine et petites culottes sans intérêt… D’ailleurs depuis plusieurs tomes, Doki Doki a fait le choix d’une mise en vente sous blister, preuve de cette dérive que Boichi pourrait éviter puisque son histoire tient bien la route. Espérons qu’il s’en rende compte !

Notons enfin que la postface du tome 13 est un retour du mangaka sur les événements de mars 2011 au Japon et son ressenti. Rien à voir avec l’histoire bien sûr mais c’est un témoignage intéressant.