Au nom d'une étrange idée de la justice, un tueur surnommé "God Hand" commet des crimes effroyables. Si effroyables que, pour l'abattre, les trois meilleures unités des FSE sont obligées de faire équipe, malgré une rivalité qui risque à tout instant de dégénérer. Au coeur de la discorde, le capitaine Mikoshiba et le tabou qui le ronge. Par bribes, le voile se lève sur l'ancien mentor de Shôta, dont il était si proche jusqu'au jour où il le retrouva au bout du canon de son arme.



Un double plongeon dans le passé nous est offert dans ces tomes. Avec le tome 3, on s’attache à celui du capitaine Mikoshiba et on en découvre plus sur ce personnage torturé qui devient par la même à la fois plus charismatique, inquiétant mais aussi attachant.

Dans le tome 4, c’est au tour de la nouvelle recrue, qui semblait si impassible, de se retrouver confronté à son passé et à ses sentiments. L’enquête qui lui fait affronter son passé est sombre et son dénouement horrible quand les faits se dévoile vraiment. On se laisse prendre à la gorge par la tension omniprésente et on tourne les pages avec empressement pour savoir ce qu’il en est. Pourtant, si sombre que soit la série, elle nous offre aussi des moments d’humour salvateurs. Ainsi les rivalités parfois puériles entre les unités du FSE et les réactions de certains personnages font que la lecture devient parfois plus légère et surtout que les « poupées » deviennent à nos yeux plus humaines.