Tome 01 le 18/09/2011
Tome 02 le 05/07/2012
Site de l'éditeur : http://www.amilova.com/
Réservé à un public averti
Dans un monde violent déchiré par la guerre entre les Noctales et les Diurnes et dominé par la haine de l'ennemis, Sklan et Topazio cherchent des personnes qui comme eux sont insensible au "Furör", cette rage ancrée dans les êtres tant ils se détestent et qui les poussent à se transformer en monstres pour s’affronter quand ils se croisent...
Si au début la scène, ou plutôt les scènes d’exposition peuvent sembler longues et développées, elles donnent un background assez complet à chaque personnage clef et mettent en place l’univers. Donc dans ces deux volumes, on n’arrive pas encore au nerf de l’histoire mais on a un bon prologue, si complet qu’on sent que les auteurs savent où elles vont et que leur scénario est maîtrisé. Celui-ci est pour le moment bien mené et comme c’est souvent le point faible des jeunes mangaka, on ne peut qu’avoir foi en cette série qui part sur les chapeaux de roue. Niveau dessin, le trait de Mimi est fin et stylé, avec un style très typé manga mais qui n’évoque pas une copie d’un mangaka célèbre ; la demoiselle a su s’approprier les techniques pour créer son style personnel.
Les scènes qui ont valu à Run 8 la mention « pour public averti » sont rares et somme toute soft, mais on apprécie la diligence de l’éditeur et des auteurs qui ne souhaitent pas voir leur créations entre des mains non préparées. La dessinatrice nous a déclaré ne pas vouloir choquer par mégarde, même si il s’agit de scènes restant accessibles pour la plupart des lecteurs ; elle a appris du passé et ne veut pas véhiculer le stéréotype du manga violent et rempli de sexe. Mais Run 8 reste dans la lignée des shônen mâtures ou des seinen soft, avec quelques scènes plus dures ou plus osées mais qui ne choquent pas dans un ensemble où elles trouvent leur place, l’histoire restant essentielle.
On appréciera aussi la manière dont certains personnages apparaissent comme des héros ayant une certaine classe avant de se révéler finalement secondaires et peu important en soi. Ces personnages sont centraux dans la vie des divers protagonistes, mais quand ces derniers se retrouvent réunis, ils sont relégués au rang de figurants, un peu comme Krilin dans Dragon Ball, mais cette fois c’est plus crédible car d’une part on ne les a pas autant vus, et d’autre part, les auteurs ne les gardent pas coûte que coûte une fois leur présence devenue peu pertinente. Le pari est osé, car le lecteur tend un peu à s’attacher auxdits personnages, et en ce sens, le studio Takoyaki nous bouscule un peu dans nos habitudes de lecture, ce qui ne fait pas de mal de temps en temps !
Un rythme bien soutenu, une histoire bien menée et un chapitrage bien pensé font qu’on a qu’une hâte : découvrir la suite dans le tome 3 ou en ligne (l’option la plus rapide !). Bien joué le studio Takoyaki !
Les scènes qui ont valu à Run 8 la mention « pour public averti » sont rares et somme toute soft, mais on apprécie la diligence de l’éditeur et des auteurs qui ne souhaitent pas voir leur créations entre des mains non préparées. La dessinatrice nous a déclaré ne pas vouloir choquer par mégarde, même si il s’agit de scènes restant accessibles pour la plupart des lecteurs ; elle a appris du passé et ne veut pas véhiculer le stéréotype du manga violent et rempli de sexe. Mais Run 8 reste dans la lignée des shônen mâtures ou des seinen soft, avec quelques scènes plus dures ou plus osées mais qui ne choquent pas dans un ensemble où elles trouvent leur place, l’histoire restant essentielle.
On appréciera aussi la manière dont certains personnages apparaissent comme des héros ayant une certaine classe avant de se révéler finalement secondaires et peu important en soi. Ces personnages sont centraux dans la vie des divers protagonistes, mais quand ces derniers se retrouvent réunis, ils sont relégués au rang de figurants, un peu comme Krilin dans Dragon Ball, mais cette fois c’est plus crédible car d’une part on ne les a pas autant vus, et d’autre part, les auteurs ne les gardent pas coûte que coûte une fois leur présence devenue peu pertinente. Le pari est osé, car le lecteur tend un peu à s’attacher auxdits personnages, et en ce sens, le studio Takoyaki nous bouscule un peu dans nos habitudes de lecture, ce qui ne fait pas de mal de temps en temps !
Un rythme bien soutenu, une histoire bien menée et un chapitrage bien pensé font qu’on a qu’une hâte : découvrir la suite dans le tome 3 ou en ligne (l’option la plus rapide !). Bien joué le studio Takoyaki !