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Venue accompagnée l’idol principale de l’agence de sa mère, Hana - découvreuse de talent en herbe - fait une syncope en tombant sur cinq étudiants au profil aussi différent qu’atypique. Elle a désormais la conviction que, pour le dixième anniversaire de son agence, elle doit les recruter pour lancer le plus beau boy’s band jamais réuni... Le tout étant de les retrouver alors qu’elle ignore jusqu’à leur nom !!

Hana a enfin retrouvé les cinq membres de son futur Boy’s Band, Crash. Mais le chemin est encore long avant d’en faire de vraies idols et le temps lui est compté d’ici leurs débuts au cours d’une émission de télévision où leur performance s’avérera capitale pour leur avenir...

Un petit shôjo sympathique, qui a l’originalité de nous présenter une histoire nouvelle et où la romance n’a pas vraiment sa place à ce stade. L’héroïne avec son talent unique (elle saigne du nez devant les stars potentielles) a un choix de carrière qui change : exit la demoiselle qui rêve des spotlights, nous avons une manager qui fait tout pour que son groupe connaisse la gloire. Bien sûr niveau schéma, on a des choses très classiques, comme les rivaux, l’agence concurrente qui met des bâtons dans les roues et autres classiques du genre (pensez à Jem et les Hologrammes par exemple).

La recette n’est pas toute jeune mais ici le récit a une originalité propre, une fraîcheur intrinsèque qui lui permet de ne pas faire trop redite. Après on ne sera sans doute pas très surpris par le déroulement de l’histoire et on se doute que tous les obstacles seront surmontés d’une manière ou d’une autre et qu’à un moment donné, les Crash deviendront les stars dont rêve la jeune fille.

Dans ce second volume, on se concentre surtout sur le travail et les motivations des cinq garçons et de l’héroïne ; on voit leur relation évoluer petit à petit et c’est ce qui est au cœur de ces chapitres. En effet, et c’est une réalité de l’industrie musicale, il est difficile de former un vrai groupe à partir de plusieurs individus ne se connaissant pas forcément tous très bien. La dynamique de groupe doit être créée et ça se fait par le travail. C’est un peu ce que montre ce manga qui part d’une situation somme toute réaliste avec le recrutement de cinq beaux gosses, avec chacun son style et sa spécialité pour plaire à un large public. Ne nous leurrons pas, c’est ainsi que bien des boys band et groupe de Visual Kei sont formés, car malheureusement les beaux gosses ça ne traîne pas toujours en grappe ! Commercial assurément, mais le résultat obtenu reste le fruit de travail, surtout pour les groupes japonais qui se doivent d’être impeccables. D’ailleurs sous des airs légers, ce manga montre aussi combien l’industrie pop peut s’avérer dure avec la concurrence et les jalousies en tout genre. Pour être honnête, Crash n’est pas aujourd’hui le shôjo le plus marquant qui soit mais il a l’avantage de se démarquer un peu du lot, ce qui explique peut-être l’intérêt qu’Eichiro Oda (auteur de One Piece) porte à sa créatrice et à son travail.