Le Mondlicht régnait autrefois sur la nuit. Mais au XVIIIe siècle, des cyborgs conçus par le docteur Frankenstein se sont employés à éliminer ses membres pour finalement conduire à l'extinction du Clan de la Lune. Soixante ans plus tard, des survivants du Mondlicht sont découverts au Japon. Une nouvelle confrontation débute alors entre le clan et les cyborgs. C'est alors que surgit un allié inattendu, une princesse privé depuis toujours de conscience... et d'âme...

 
Moonlight c'est un peu l'illustration de l'adage qui veut qu'on ne juge pas un livre sur sa couverture. Car en voyant la couverture, on peut imaginer deux types de récit : l'étreinte fougueuse des deux héroïnes suggère du yuri et leur poitrines opulentes du ecchi quasi hentai... Mais au final on a plutôt un shônen vitaminé sur le thème vampirique ! Bon on ne peut pas dire que la couverture soit tout à fait mensongère au vu du fan-service occasionnel - mais fort raisonnable - et de l'ambiguïté sexuelle d'une des protagonistes au moins - mais rien ne dit si la tendance sera maintenue par la suite. Encore une histoire de vampires ? se diront certains... Car s'il y a bien un thème qui ne semble pas lasser les auteurs de littérature comme de bande-dessinée au sens large, c'est bien celui-là, qu'on retrouve par ailleurs aussi dans de nombreux autres média. Mais il faut bien avouer que cette fois le thème est assez bien traité avec une certaine appropriation du mythe et surtout un revirement intéressant des polarités qui ferait presque des vampires les victimes (bon ça s'est déjà vu mais dans un traitement différent). Du coup on se surprend à dévorer ce tome et à avoir envie de lire le suivant très vite. Une agréable surprise donc et même si la couverture vous a induit en erreur, vous devriez y trouver votre compte.

Remerciements aux éditions ASUKA pour nous avoir fourni ce tome 

Mondlicht © Masaki Wachi / Yu Tachibana, All rights reserved