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Gros plan sur : Gaïdjinn

L'équipe d'Asia-Tik.com continue de vous faire découvrir des artistes s'inspirant de la culture japonaise en France, faisons connaissance avec le groupe Gaïdjinn.


Pouvez-vous nous présenter "Gaïdjinn"
Tsukiyo : Mon nom est Tsukiyo qui peut se traduire en japonais par "nuit au clair de lune". Je suis le chanteur de Gaïdjinn, groupe de visual kei.
Kasumi : Bonjour à tous, je suis Kasumi, guitariste et compositeur de Gaïdjinn.
Ikari : Je suis Ikari, bassiste. Mon nom signifie la colère.



Comment vous êtes vous rencontrés ? Comment s’est créé le groupe ?

Ikari : Kasumi et moi étions musiciens et on a fini par se rencontrer presque par hasard. Sur son sac il était écrit "malice mizer". A l'époque je ne connaissais pas grand monde qui aimait le visual kei et du coup on a fini par sympathiser. On avait vraiment les mêmes influences et je voulais à tout prix former un groupe de visu, j'étais prêt à quitter tous mes projets mais Kasumi ne pouvait pas à l'époque, alors on a remit ça à plus tard. Pendant cette période lui et moi on a beaucoup travaillé chacun de notre côté puis quelques années plus tard il m'a demandé de rejoindre G.nova. J'ai accepté mais je lui parlais tout le temps du projet visu qu'on devait monter tôt ou tard. Un jour il m'a fait écouter le début de kuroi bara, et là j'ai compris que gaidjinn était enfin né, les années qui ont passé c'était peut-être le temps qu'il nous fallait pour être prêt... On a mis quelques morceaux en place puis on a commencé les auditions pour trouver un chanteur, c'est comme ça qu'on a rencontré Tsukiyo.

Kasumi
: J'ai toujours eu envie de créer un groupe de visual kei depuis qu'on s'est rencontré je pense mais ce n'est que lorsque j'ai quitté mes autres projets que cette idée obsédante ne m'a plus lâché. C'était comme si on faisait enfin ce qui nous a toujours plu et l'accouchement des morceaux a été une source de joie mais aussi de tensions et de doutes.

Tsukiyo : Lorsque j'ai vraiment commencé à écouter de la musique, j'ai très vite émis le souhait de chanter dans un groupe. Mais c'est lorsque je me suis plongé dans le visual kei que j'ai commencé à m'y mettre sérieusement et après avoir fondé plusieurs groupes qui m'éloignaient de plus en plus de mon vrai but, j'ai reçu un message de Kasumi pour une audition et sauté sur cette occasion en or.



Quelles sont les origines du nom « Gaïdjinn» ?
Ikari : "gaijin" en japonais est un terme qui désigne les étrangers de manière plutôt péjorative. En tant que groupe de visu non japonais, il est logique que nous soyons perçu un peu comme des "bâtards". Et bien cette pseudo insulte n'a plus de légitimité aujourd'hui. Presque toutes les cultures s'influencent mutuellement et la notion de "race pure" perd tout son sens. Le métissage s'impose partout et avec lui la perte d'une certaine identité. Puisque nous sommes de plus en plus nombreux concernés par cela, nous devenons une vraie force. Cette force, nous tentons de la mettre dans Gaidjinn. Elle ne correspond non pas a la honte d'être considéré comme étranger mais à la fierté qu'on en retire. C'est la création d'une nouvelle identité, le malaise que chacun ressent lorsqu'il pense ne pas être à sa place, c'est peut-être le cas de Gaidjinn dans le monde du visual kei, si certaines personnes nous considère ainsi nous ne pouvons pas y faire grand chose... Ensuite on a decidé de changer l'orthographe pour que tout le monde prononce le nom correctement.



Comment définissez-vous votre musique et son univers? 
Kasumi : Notre musique est un pont entre l'orient et l'occident. Nous nous nourrissons de la culture visual kei japonaise, elle- même influencée par la culture occidentale. Ainsi, nous prenons le risque de chanter en japonais, français et anglais, comme pour symboliser ce métissage des cultures. Nous avons beau être de pays très différents, l'art peut nous rassembler. Après tout, Lareine n'hésitait pas à chanter "je t'aime" et Malice Mizer "un après-midi à Paris". Notre univers est, quant-à lui, très sombre et gothique. Nous cultivons l'imagerie romantique et je crois que cela s'en ressent aussi musicalement, notamment dans l'utilisation de clavecins et violons.!



Quelles sont vos influences musicales ?
Tsukiyo : J'ai un goût musical très large et donc je suis influencé par un grand nombre de styles mais notamment par le visual kei (Malice Mizer, Rentrer en soi, D'espairsray, D, Mucc, Xjapan, Gazette), la musique classique et le metal (Ill Ninõ, Soulfly, Maximum the hormones, Korn). Au sein de Gaïdjinn, je m'inspire beaucoup de Klaha pour le chant, de Hizumi de D'espairsray pour les hurlements et plus récemment de Cristian Machado, le chanteur de Ill Ninõ.

Kasumi : Malice Mizer, Moi Dix Mois, Versailles, D, D'espairsray, Mucc, Hizaki grace project, Lareine, Lacroix despheres, Xjapan.

Ikari : En musique japonaise j'écoute les mêmes groupes que Kasumi auxquels j'ajouterais Galneryus, Deadman, the back horn, Kagerou et Creature Creature entre autres... Sinon j'écoute du jazz et de la musique classique.



Pouvez vous nous expliquer comment vous composez vos chansons, quels sujets vous inspirent ?

Kasumi : Trouver la beauté dans la tristesse est mon inspiration.



On sent une grande influence du Japon sur votre groupe ? Qu’est ce qui vous attire dans ce pays ? ?
Tsukiyo : Pour ma part, le Japon est une vraie passion. Tout ce qui se rapporte à ce pays me fascine. De la politique, l'art, l'histoire, en passant par les façons de vivre de la société, leurs coutumes et leur culture. Je ne suis jamais lassé d'en apprendre toujours plus. Les japonais sont très différents des occidentaux dans beaucoup de domaines et c'est sans doute ces différences, cette autre façon de voir le monde, qui a attiré mon attention.

Kasumi : Artistiquement, c'est le pays dans lequel je me sens le plus proche. J'aime la littérature, la poésie, et la musique bien sûr. J'aime leur façon de voir le monde, toujours avec beaucoup d'élégance et de délicatesse, leur sensibilité par rapport à la nature. Je recherche ce raffinement dans les costumes et la musique du visual kei. J'ai l'impression que les japonais ont beaucoup d'audace et n'hésitent pas à parier gros sur leur groupe. Ils se lancent et donnent toute leur énergie dans un projet.



Parmi vos titres quels sont ceux qui vous tiennent plus à cœur et pourquoi ?
Tsukiyo : Je pense que Kuroi bara et Nagareboshi sont les morceaux qui représentent le plus l'univers que l'on cherche à développer. Toutefois, Orphée reste pour le moment ma petite préférée car c'est autant un plaisir de la chanter que de l'écouter.

Ikari : Kuroi bara, parceque c'est le premier morceau que Kasumi m'a fait écouter et pour moi ca représente aussi le début de gaidjinn.

Kasumi : je dirais Orphée car il synthétise bien notre univers. C'est aussi le morceau qui je pense marchera le mieux sur scène.



Sur votre myspace, on peut lire que vous êtes à la recherche des autres membres de votre groupe. Pouvez-vous nous en dire plus. Pensez-vous mettre prochainement un extrait chanté de l’une de vos compositions?
Ikari : Maintenant qu'on a trouvé Tsukiyo on vient tout juste de mettre notre premier morceau Kuroi Bara. Par la suite peut-être que la formation s'agrandira davantage mais ce n'est pas au goût du jour... Par contre on recherche toujours un batteur.



Gaïdjinn a-t-il eu déjà eu l’occasion de se produire en concerts ? Si oui comment avez-vous vécu ces premières scènes ainsi que la rencontre avec le public ? Comment préparez-vous, ou souhaitez vous réaliser, vos prochains live ?
Kasumi : Comme nous sommes encore en phase de création, nous ne commencerons les concerts qu'à partir de Mars. Mais nous aimerions que nos concerts soient intenses émotionnellement et en dehors de la réalité.

Ikari : Ca demande beaucoup de travail de réussir a faire des lives tel que nous l'imaginons alors on cherche des moyens de rendre nos idées plus concrètes, notamment par la création de costumes...



Quels sont vos projets ?
Ikari : Nous comptons faire des concerts cette année. Un album est en préparation pour début 2010, sinon il est un peu tôt pour parler de tout ce que nous aimerions faire.



Un mot pour vos fans actuels et à vos futurs fans.
Tsukiyo : C'est très encourageant de savoir que beaucoup de personnes nous soutiennent déjà autant. Je ferais tout pour être à la hauteur de vos attentes!

Kasumi : On reçoit beaucoup de commentaires myspace qui nous font très plaisir et nous encouragent et je voudrais remercier ces personnes qui nous soutiennent. Je vous dis à bientôt en concert!

Ikari : Merci à ceux qui nous suivent déjà, maintenant que nous avons un chanteur on devrait avancer beaucoup plus vite. On fait de notre mieux pour faire de meilleurs morceaux et des concerts puissants.


Gaïdjinn
Myspace :
www.myspace.com/gaidjinn




L'équipe d'Asia-Tik.com remercie Gaïdjinn de nous avoir accordé cette interview

Dernière modification le jeudi, 25 juin 2015 12:53

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